Encore un peu plus vite au Grand Raid BCVS !

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Le Grand Raid BCVS est presque devenu un classique pour moi à la fin août. J’en suis à ma 4ème participation cette année au départ de Verbier, et après une belle performance l’an dernier j’avais à cœur de bien réussir cette course à nouveau.

J’avoue aussi que j’ai un faible pour le Grand Raid : dès ma première saison VTT en 2014, j’avais fait le pari de partir de Verbier pour essayer de relever le défi. Je me souviens clairement en avoir chié. Sans compter ma première arrivée au pied du Pas de Lona, déjà bien usé : « mais qu’est-ce que je fais là ?! » 😀 J’ai réussi à rallier Grimentz, mais ce fut dur ! Du coup, le rapport avec cette course reste forcément particulier.

 

Récit de course :

 

Le Grand Raid BCVS en bref…

Le Grand Raid BCVS est avant tout une belle fête populaire en Valais qui en est à sa 28ème édition. C’est une course exigeante physiquement et labélisée UCI Marathon Series pour le départ de Verbier (125km / 5000m d+), mais pas que. Trois autres départs existent et permettent à toute personne ayant une pratique plus ou moins régulière du VTT de trouver un défi qui lui convient : depuis Nendaz (93km / 3944m d+), Hérémence (68km / 2996m d+), ou encore Evolène (37km / 1845m d+). Point commun quel que soit le départ, il faut franchir le portage du Pas de Lona ! Personne n’est épargné 😉

Profil de la course - Grand Raid BCVS 2017

Profil de la course – Grand Raid BCVS 2017

Au niveau de l’organisation tout est hyper rodé et carré. Le retrait du dossard se fait rapidement, idem pour le contrôle technique qui me fait plutôt sourire mais qui se déroule là encore sans encombre pour peu qu’on n’arrive pas avec une ruine qui branle de partout.

Pour le parcours, il faut avouer que le Grand Raid est relativement roulant. Ça laisse le temps d’admirer les paysages qui sont réellement magnifiques. Les villages traversés ont du charme et le public est présent dans chacun d’eux pour encourager les coureurs : comme je le disais, le Grand Raid c’est aussi une belle fête populaire ! Les montées se font en grande partie sur routes ou chemins 4×4, et les singles représentent un faible pourcentage sur les 125km à parcourir. Les descentes se font aussi sur pistes 4×4 pour la plupart, la difficulté est donc plutôt de rester assez lucide pour lâcher les freins si on veut faire un chrono. Quelques courts passages en descente sont un peu plus techniques, notamment un pierrier sur une dizaine de mètres dans la dernière descente. En fonction de la météo, l’alpage du Mandelon peut aussi être plus ou moins facile à franchir. Cette année il est tombé des cordes la nuit avant la course donc on a eu le droit à un Mandelon bien humide avec de la boue et des pierres glissantes. Ce passage est globalement plat donc il s’agit surtout d’avoir un bon sens de l’équilibre et de savoir passer quelques passages un peu trialisant. En bref rien d’engagé sur le parcours, le défi est avant tout physique.

 

Vendredi 18 août : les préparatifs et le contrôle technique

Starter ! - Grand Raid BCVS 2017

Starter ! – Grand Raid BCVS 2017

Comme d’habitude le vendredi matin sert à terminer les derniers préparatifs pour la course et à faire la séance de déblocage. Le VTT fonctionne parfaitement, les sensations sont bonnes, donc RàS !

Le vendredi après-midi, direction Verbier pour retirer le dossard et se rendre au contrôle technique obligatoire. Du fait que seuls les coureurs au départ de Verbier font leur contrôle dans la station et que la place principale reste à Sion, il faut bien avouer que le village de course est quasi inexistant. Ça se limite vraiment à la halle pour le retrait des dossards et contrôle technique. Le tout est une formalité : dossard récupéré en 2 minutes, VTT aussitôt examiné au contrôle technique et validé avec le fameux autocollant « Grand Raid approved ! », et c’est finalement pour la récupération du souvenir qu’il y a le plus de queue puisqu’il s’agit d’un maillot avec les problèmes de choix de taille que ça implique 🙂

Vers 18h00 le temps devient gris, le vent se lève et ça tourne à l’orage. 30 minutes après il pleut des trombes d’eau ! C’était annoncé de toute façon. Du moment que ça s’arrête dans le milieu de la nuit comme prévu c’est le principal. Au moins ça va garder la poussière collée au sol… et on peut déjà deviner que le passage du Mandelon sera délicat.

 

Samedi 19 août : 22 minutes de moins mais 2 de trop

Réveil à 4h30 pour un départ à 7h00 : 30 minutes de sommeil de gagnées cette année puisque l’organisation a pris la décision de reporter le départ à 7h00 dans la semaine pour assurer le coup avec le passage des dernières perturbations. Petit-déjeuner avec le « gâteau sport » maison habituel, dernier contrôle des prévisions météo pour adapter la tenue, rangement des affaires dans la voiture pour libérer l’appartement, et c’est parti pour la ligne de départ.

A 6h15 à Verbier le ciel est encore bien couvert, les nuages bas et l’air humide, mais au moins il ne pleut pas et il ne fait pas froid ! Ça confirme mon choix de partir en court avec les manchettes et le coupe-vent au cas où pour la météo incertaine. 10 minutes avant le départ je me place dans le SAS UCI et maintenant advienne que pourra 😉
Un mot sur mon objectif… Cette année j’espère boucler le Grand Raid en moins de 8h00, après l’avoir fait en 8h25 l’an dernier. Un objectif qui me semble ambitieux mais réaliste au vu de ma progression cette saison. Je sais aussi que le Spark RC est 1kg plus lourd que mon semi-rigide de l’an dernier et va à priori me pénaliser un peu dans le D+. Par contre j’ai progressé en descente grâce à ce VTT et gagné du temps sur toutes les courses cette saison. A voir si le passage au full sera payant sur le Grand Raid aussi.
Départ de Verbier - Grand Raid BCVS 2017

Départ de Verbier – Grand Raid BCVS 2017

7h00 : TOP DEPART ! Ce que j’apprécie au départ de Verbier c’est qu’on démarre directement dans la pente. Ça évite un départ neutralisé où ça frotte et roule par à-coups. Là chacun prend son rythme et a largement le temps de remonter, c’est un départ très fluide par rapport à d’autres marathons. Pour ma part je passe 1 minute à 320w pour éviter que ça ne remonte trop quand le peloton est encore très compact, puis ensuite je me fixe à 260/270w pour la suite de la montée vers les Ruinettes à 2200m. Après 38 minutes d’effort j’arrive au sommet et au premier point de ravitaillement que je zappe comme tous ceux qui composent mon groupe. Le groupe roule bien sur le chemin en balcon entre Les Ruinettes et La Croix de Cœur, et rapidement on aborde la première descente vers Nendaz. Pour la première fois depuis mes débuts en VTT je garde les roues en descente de ceux avec qui je suis monté avant ! C’est nouveau pour moi qui avais clairement un déficit en descente jusque-là et perdais toujours du temps. Ça confirme d’entrée mes progrès et ça s’annonce bien pour la suite de la course ! Arrivé en bas j’aborde prudemment le passage raide dans l’alpage rendu glissant par l’humidité, je dévale les escaliers, et passe le premier point chrono à Nendaz. Verdict : 1h31:35 soit déjà 5 minutes de mieux que l’an dernier ! La banane en regardant le Garmin, gros boost niveau confiance, ça s’annonce bieeennn ! 😀

Je profite du passage au ravitaillement de Nendaz pour attraper une gourde pleine et en route pour le prochain point chrono à Hérémence. Entre Nendaz et Hérémence pas de longue difficulté et c’est une portion plutôt rapide. Il faut trouver le juste milieu pour aller vite sans non plus lâcher trop de jus en prévision des difficultés qui viennent. Pour moi, le but reste de tenir une puissance autour de 250/270w dans le D+ (zone Sweet Spot) et d’éviter d’aller au-dessus de 300w trop longtemps. Je roule dans un petit groupe de 3 / 4 qui a un bon rythme et ensemble on progresse vers Veysonnaz, puis Les Collons. Arrivé au sommet à 1780m je bascule vers Hérémence et à nouveau mon rythme est bon dans la descente. Après 500m de D- j’arrive dans la station où Sylvain m’attend pour me ravitailler une première fois. Changement de gourde, de quoi manger, et c’est reparti. Passage du point de chronométrage : 2h52:15 soit 9 minutes de mieux que l’an dernier. Très satisfait de mon avance à ce point du parcours sachant que l’an dernier j’avais déjà bien roulé au départ.

Je ne me réjouis pas trop vite pour autant parce que je sais très bien que le Grand Raid depuis Verbier commence à Hérémence : la moitié des kilomètres est déjà derrière moi, mais je suis loin d’avoir grimpé la moitié du D+ au programme ! C’est après Hérémence que les principales difficultés arrivent. Et on attaque d’ailleurs dès la sortie de Hérémence avec la montée au Mandelon, pas très raide, plutôt régulière, mais longue et sur bitume : il faut rester attentif pour ne pas se relâcher sur cette montée qui peut être monotone en VTT. Le capteur de puissance m’aide à lisser mon effort et je vise toujours une puissance de 250w. Je gagne des places et réalise le 59ème temps scratch sur ce secteur qui m’avait déjà bien convenu l’an dernier. Arrivé à la fin de la route je passe le ravitaillement et le point chrono en 3h57:43 soit maintenant 13 minutes d’avance ! Encore 4 minutes de gagnées : confirmation que le rythme est bon et je croise les doigts pour que ça dure.

Passerelle à Evolène - Grand Raid BCVS 2017

Passerelle à Evolène – Grand Raid BCVS 2017

La fin de la montée vers l’alpage du Mandelon me semble par contre assez casse-pattes, sur un sol qui ne rend rien. Sans doute la conséquence des pluies de la veille. Une fois sur le plat du Mandelon le terrain est très humide comme je m’y attendais et les rochers rendus glissants par l’eau et la boue. Je dois aussi slalomer entre les participants des plus petits parcours que je commence à rattraper mais dans l’ensemble ça ne se passe pas trop mal vu les conditions du jour. A la fin de la traversée du Mandelon il faut redescendre 800m plus bas sur Evolène. Là encore la descente se passe bien, tout passe sur le vélo y compris le passage un peu plus technique. Au passage du point chrono mon temps est de 4h51:21. Je continue de gagner du temps et j’ai maintenant 19 minutes d’avance sur mon chrono de l’an dernier. Derrière moi je vois Johann en train de me rejoindre, on passe la passerelle qui traverse la route et on récupère nos ravitaillements ensemble.

Maintenant il faut remettre les jambes en route pour monter à Eison puis à L’A Vieille sur le vélo, avant de devoir pousser dans le Pas de Lona. Cette fois je sens que la fatigue commence à être là. J’arrive à suivre le rythme de notre groupe de 3 / 4 dans le D+ jusque Eison mais ça me demande plus d’effort qu’avant. Je passe à Eison en 5h34:12 en ayant perdu cette fois 1:45 sur mon temps de l’an dernier. Je ne peux pas vraiment dire que je suis en travers, je pense simplement que je paie mon début de course rapide. Le capteur de puissance ne ment pas de toute façon et je dois plutôt me contenter de 200/220w contre les 250/270w un peu plus tôt.

Dans la montée à l’A Vieille vers 2370m, même combat, je tente de limiter la casse mais cette fois je ne parviens pas à rester dans le groupe. Ma puissance chute entre 180 et 200W… J’ai aussi une douleur aux lombaires qui est apparue et ça ne m’aide pas. Au point chrono j’en suis à 6h34:42 de course, j’ai encore perdu 2 minutes sur mon temps de l’an dernier. Il me reste toujours 16 minutes d’avance mais pour l’objectif de moins de 8h00 ça va devenir tendu.

Passé l’A Vieille il est encore possible de pédaler sur quelques centaines de mètres et ensuite c’est à pied pour tout le monde ! Le Pas de Lona est droit devant moi culminant à 2787m, toujours aussi haut, toujours aussi raide, toujours aussi dur ! Peut-être même plus cette année avec les averses de la veille qui ont rendu le terrain plus friable et moins stable que l’an dernier il me semble. Dans le Pas de Lona tout le monde souffre et il faut faire sa trace au travers des participants des autres parcours. Tout le monde étant fairplay les dépassements se passent normalement bien. De mon côté je commence à être franchement cuit. Arrivé en haut c’est toujours un soulagement ! Côté chrono je passe le pointage en 7h16:14, 20 secondes plus lent sur ce secteur que l’an dernier, je m’en sors bien.

En haut du Pas de Lona ce n’est pas fini pour autant : après être redescendu de 150/200m il faut remonter au Basset de Lona qui est le réel point culminant de la course à 2792m, et ensuite il reste la longue descente vers Grimentz avec pas moins de 1200m de D-. Je jette donc mes dernières forces pour remonter au Basset de Lona, à la limite des crampes sur la fin, et c’est parti pour la descente. C’est à nouveau l’occasion de constater que le Spark fait des merveilles quand ça tabasse sur les chemins rapides. Je suis clairement plus rapide que l’an dernier avec mon semi-rigide. La nouvelle fourche Fox 32 SC amorti également bien mieux les chocs que la Rockshox SID qui équipe mon semi-rigide et les freins Shimano XTR M9000 ont un freinage toujours aussi constant et puissant malgré une forte sollicitation. C’est un tout qui met en confiance et permet d’aller plus vite.

Descente vers Grimentz - Grand Raid BCVS 2017

Descente vers Grimentz – Grand Raid BCVS 2017

Au passage du Lac de Moiry le chrono affiche 7h44:54 : j’ai gagné 4 minutes sur mon temps de l’an dernier depuis le sommet du Pas de Lona, c’est très bien mais ça risque d’être juste pour finir sous les 8h00. Je continue de tout donner dans la descente en relançant à chaque fois que c’est possible. Aucune hésitation au passage des gués sous le barrage, c’est sur le vélo malgré une belle profondeur par endroit cette année. Je descends uniquement du VTT pour passer le pierrier vraiment casse-gueule et de toute façon encombré avec les participants des autres parcours. A nouveau à fond pour terminer la dernière portion descendante, un bout de plat sur une centaine de mètres et le dernier coup de cul pour rejoindre l’arrivée sous la tente… 😀

Verdict du chrono : 8h02:35 ! Objectif manqué pour 2 minutes et 35 secondes. J’ai encore gagné 3:20 sur environ 18 minutes de descente depuis le barrage mais ça n’a pas suffi. Mon coup de moins bien entre Eison et le sommet du Pas de Lona m’a couté trop de temps.

Arrivée à Grimentz - Grand Raid BCVS 2017

Arrivée à Grimentz – Grand Raid BCVS 2017

J’ai amélioré mon chrono de 22 minutes par rapport à l’an dernier mais à chaud à l’arrivée ça ne me satisfait pas. En finissant en moins de 8h30 en 2016 j’étais vraiment content, presque émus, puisque ça représentait pour moi un objectif à long terme que je m’étais fixé en commençant le VTT 3 ans plus tôt. Cette année en frôlant les 8h00 je suis déçu ?! Le cerveau humain est difficile à comprendre, c’est comme ça 😉

 

Classement et temps de passage Grand Raid BCVS 2017 :

Tous les classements sont disponibles sur DataSport : ici …

  • Scratch Hommes : 78/484 (568 partants)
  • Catégorie d’âge « Senior 1 » : 30/170 (194 partants)

Et tous les participants qui finissent la course ont également le droit à leur diplôme en souvenir 🙂

Points de passageSecteurCourse
TempsPositionTempsPosition
Verbier (départ)00:00:0000:00:00
Nendaz01:31:357201:31:3572
Hérémence01:20:406802:52:1571
Mandelon01:05:285903:57:4365
Evolène00:53:389104:51:2166
Eison00:42:508405:34:1271
L’A Vieille01:00:309406:34:4275
Pas de Lona00:41:3219707:16:1477
Barrage de Moiry00:28:399107:44:5477
Grimentz (arrivée)00:17:4013308:02:3578

 

Equipement vestimentaire :

Cette année on peut dire qu’on a évité le pire niveau météo ! Les prévisions à la mi-semaine annonçaient des pluies orageuses pour la journée de samedi et finalement elles sont arrivées en avance le vendredi soir et dans la nuit. Toute la matinée le plafond nuageux était assez bas et l’air très humide, mais par contre les températures n’étaient pas froides pour la saison et l’altitude. L’après-midi le soleil a fait son apparition de façon intermittente entre les nuages. Niveau température, jamais de gros écarts donc ça facilite la tâche pour s’habiller.

Conditions météorologiques :

  • 7h00 au départ de Verbier : 9°C
  • Mini : 5°C
  • Moyenne : 14°C
  • Maxi : 22°C
  • 15h00 à l’arrivée de Grimentz : 13°C
  • Principalement couvert tout au long de la journée, sans pluie mais encore bien humide le matin, sans grande différence de température en altitude

Equipement :

  • Cuissard court Assos T.Cento_S7 : pas d’improvisation ici, portez uniquement un cuissard que vous avez déjà employé lors de longues sorties
  • Maillot court
  • Sous-couche de mi-saison Ekoï Morpho Senza sans manche
  • Manchettes : pratique pour isoler du froid dans les descentes, rapide à monter/descendre en roulant
  • Veste coupe-vent sans manche Décathlon : légère et compacte, tient facilement dans les poches du maillot. Ne pas faire l’économie de ces 100g si la météo est incertaine, ça peut vous éviter d’être congelé dans les descentes
  • Gants en latex : même principe que le coupe-vent, mais pour les mains. A enfiler sous les gants de VTT, évite d’avoir les doigts gelés en descente s’il fait froid et que les gants de VTT sont mouillés. Je n’en ai pas eu besoin cette fois, mais ça ne prend pas de place, ne pèse rien, et permet d’assurer le coup
  • Chaussures Sidi Drako : comme pour le cuissard, utilisez uniquement des chaussures déjà éprouvées. J’ajoute une bande anti-ampoule au talon pour éviter les frottements lors du portage : les semelles carbones c’est bien pour pédaler mais ça ne plie pas trop pour marcher…

 

Matériel VTT :

Le VTT idéal pour le Grand Raid BCVS reste sans doute un semi-rigide pour le gain de poids et le rendement optimal. Pour autant on peut aussi très bien s’en sortir avec un XC tout-suspendu assez léger, la preuve pour moi avec le Spark RC cette année. Si comme moi vous êtes moins à l’aise en descente qu’en montée ça peut même s’avérer être un choix payant : le surpoids de 1kg va vous pénaliser d’environ 30 secondes sur une montée de 30 minutes mais la facilité du full en descente pourrait vous aider à garder les roues de votre groupe. C’est ce qui s’est passé pour moi.

Mon montage :

  • Scott Spark 900 RC World Cup : environ 10,5kg
  • Pneu avant : Schwalbe Rocket Ron Snake Skin Tubeless Easy 29 x 2,25
  • Pneu arrière : Schwalbe Racing Ralph Snake Skin Tubeless Easy 29 x 2,25, j’ai longtemps hésité avec le Thunder Burt mais la météo incertaine m’a fait jouer la carte de la prudence
  • Développement : plateau oval Absolute Black 34 dents devant et casette Eagle 10-50 derrière
  • Tige de selle télescopique : loin d’être indispensable sur cette course, mais comme elle est montée sur le VTT je l’ai laissé. Je l’ai quand même utilisé sur quelques passages car j’y suis habitué et ça me fait gagner du temps. Si vous voulez économiser 300/400g démontez la vôtre avant la course pour en remettre une classique

 

Nutrition :

Toujours le même principe de précaution : sur une course aussi longue ne mangez et ne buvez que des produits testés et dont vous êtes certain de bien les assimiler. Les ravitaillements du Grand Raid BCVS sont vraiment bien fournis et les bénévoles sont en nombre pour vous tendre ce dont vous avez besoin. Au niveau des produits énergétiques c’est Isostar qui fournit : dans l’idéal testez les boissons / gels / barres de la marque avant la course et si c’est OK pour vous vous aurez tout le nécessaire sur le parcours. Ça vous évitera d’avoir à vous surcharger avec votre ravitaillement si vous n’avez personne pour vous le donner sur le parcours.

Au réveil à 4h30 pour un départ à 7h00 :

  • 1 part de gâteau sport maison (recette J-P. Stefan)
  • 1 banane
  • 500ml boisson d’attente dès 5h30 répartis jusqu’à 30 minutes du départ (recette A. Roche)

Pour ma part j’avais la chance d’avoir un ravitaillement perso à Hérémence et à Evolène, et sur la durée de la course j’ai consommé :

  • 3x gourdes 650ml boisson anti-oxydante (recette A. Roche) + gourdes Isostar aux ravitaillements quand les miennes étaient vides
  • 5x 120g gels compotes (recette A. Roche)
  • 2x 30g barres fructo-amandes (recette A. Roche)
  • 2x 25g pâtes de fruits maison
  • 1 comprimé de Sporténine par heure (homéopathie pour lutter contre les crampes)

Du classique que j’utilise à l’entrainement et pendant les courses longues, pas de fringale et aucun problème de digestion pendant l’effort.

 

Conclusion :

Voilà pour le retour complet sur ma 4ème participation au Grand Raid BCVS entre Verbier et Grimentz. Si vous n’avez jamais participé à cette course mais avez envie de découvrir le Valais, j’espère que mon article aura fini de vous donner envie 😉

Pour ma part le 2ème gros objectif de ma saison est derrière moi. Maintenant je n’ai plus de course programmée, je vais rouler au feeling pendant quelques temps et voir selon les opportunités si j’accroche un dernier dossard avant la fin de la saison. Peut-être au Roc d’Azur pour le Marathon ? La question reste ouverte…

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Loïc

Je pratique le VTT Cross Country avec une préférence pour le format Marathon - XCM. Sur VTT XC Blog j’aborde notamment les sujets suivants : récits de courses, réflexions sur l’entrainement en cyclisme, pistes pour améliorer sa pratique, nutrition, tests de matériel et tutoriels.

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8 réponses

  1. Raybaud dit :

    compte rendu toujours aussi complet et intéressant. Cela me donne des idées pour l’année prochaine… à vtt 🙂

  2. Ludo dit :

    Bonjour Loïc,

    Je commence à préparer mon programme et les objectifs 2018. Bien évidemment la MB Race Ultra est l’objectif principal mais je souhaite en placer un deuxième objectif. Hésitation entre la Forestière et la BCVS que tu connais bien. La course à l’air difficile mais assez roulant. Comme je ne serai pas très loin en aout prochain (enfin dans les Alpes), la BCVS m’interesse beaucoup. Comme je n’ai que la MB race en référence, comment situes-tu la BCVS par rapport à la MB Race (difficulté, parcours, etc…)? Y a-t-il des barrières horaires?
    Merci.

    Ludo

    • Loïc dit :

      Salut Ludo, je suis aussi en pleine planification de ma saison 2018, le calendrier commence à se remplir gentiment 🙂

      Concernant le Grand Raid BCVS c’est une course plus roulante et plus facile techniquement que la MB Race. La grande majorité des descentes se font sur pistes, il n’y a pas par exemple de longues descentes dans les racines comme celle qui relie le Col du Jaillet à La Giettaz. Il y a quelques passages plus techniques sur une dizaine de mètres qui demandent un peu d’attention, mais globalement la difficulté c’est plutôt de rester assez lucide pour descendre vite sur des pistes 4×4.

      Il y a des barrières horaires : http://www.grand-raid-bcvs.ch/page-fr-23-Heures-de-neutralisation.html. Si tu pars de Verbier, avec un niveau moyen ça laisse peu de temps pour souffler, en tout cas ce n’est pas un rythme « randonnée ». Si tu pars de Nendaz ou Hérémence ça laisse déjà un peu plus de marge. La partie de Verbier à Hérémence est facile mais casse-pattes avec les successions de bosses. Ensuite de Hérémence à Grimentz c’est vraiment là que les principales difficultés du parcours arrivent. Regarde les heures de départ des différents parcours sur le site, les barrières horaires, et en fonction de ton rythme essaie de voir quelle distance peut passer.

      Mon conseil : assure un peu pour être certain de passer la barrière à L’A Vieille : prendre le départ du Grand Raid sans pouvoir faire le Pas de Lona et la descente sur Grimentz ce serait vraiment dommage !

      • Ludo dit :

        Bonjour Loïc,

        Merci pour tes conseils. Pour une première participation, partir de Verbier parait trop ambitieux pour mon niveau. En regardant les différents départs et les barrières horaires, il serait plus réaliste de partir de Nendaz ou de Hérémence pour vraiment assurer!!! Je vais me donner encore quelques semaines pour réfléchir. Par contre, je trouve que l’inscription n’est pas donnée!!! A te lire, cette épreuve a l’air tout de même d’être à faire.

        • Loïc dit :

          Salut Ludo,
          En toute franchise, pour une première sur le Grand Raid et si tu n’es pas sûr de passer les barrières horaires en partant de Nendaz, alors je te conseille de démarrer de Hérémence sans hésitation.
          La partie Nendaz – Hérémence n’est pas la plus intéressante. Alors assure le coup en partant de Hérémence pour avoir plus de temps, peut-être profiter un peu plus du parcours en étant plus frais aussi, et surtout pour être certain de rallier l’arrivée.
          Pour l’inscription c’est vrai qu’elle n’est pas donnée. Globalement les tarifs sont de toute façon plus élevés en Suisse qu’en France. Ensuite c’est sans doute aussi lié à la logistique mise en place : ravitaillements + postes techniques + postes de secours nombreux, hélicoptères pour les secours, place des fêtes à l’arrivée avec parc fermé et gardé pour les vélos, etc…

  3. Camille dit :

    Coucou ! Est-ce que les passages en altitude, si je n’ai pas l’habitude d’être au-dessus de 2000 trois fois dans l’année, mais que j’ai déjà une dizaine de Marathon Series à moyenne altitude (2000) à mon actif ce sera très problématique ou comme ce ne sont que des passages c’est supportable au niveau du souffle ?
    Merci

    • Loïc dit :

      Salut Camille, les effets commencent à se faire sentir en moyenne altitude (entre 1000 et 2000m) sur un effort maximal (à priori évité en XCM), puis ensuite progressivement sur les efforts sous-maximal à haute altitude au-dessus de 2000m. Sur les points les plus hauts du Grand Raid je sens toujours une perte d’aisance, par manque d’habitude aussi. Mais en définitif rien de problématique, tu iras juste un peu moins vite sur ces portions, comme beaucoup de monde finalement, les « vrais » acclimatés ne devant pas être nombreux. En tout cas aucune raison d’en faire un frein pour ta participation à mon avis 😉

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