MB Race Ultra 2016 : finisher dans la douleur

Arrivée MB Race Ultra 2016 : Finisher 140km !
Arrivée MB Race Ultra 2016 : Finisher 140km !
Partagez cet article :  
     , ou abonnez-vous sur les réseaux sociaux :  

En quelques années d’existence la MB Race Ultra est devenue un incontournable du paysage des courses XC Marathon en France. Et pour cause, en plus de rejoindre le calendrier UCI MTB Marathon Series cette année, les chiffres donnent le vertige : 140km pour 7000m de D+ au programme ! Auto-proclamée « Course la plus dure au monde » par les organisateurs, la couleur est donnée dès le départ. Ajoutez à cela les conditions météo difficiles de cette édition 2016 qui ont transformé le terrain en véritable bourbier, et vous êtes parti pour une très longue journée de VTT face au Mont Blanc.

Paysage MB Race Ultra 2016

Paysage MB Race Ultra 2016

Particularité de la MB Race Ultra, tous les concurrents prennent le départ de Megève en même temps à 6h00 (en alternance avec Combloux une année sur deux) mais chacun peut ensuite choisir de s’arrêter à l’arrivée du 70km (3500m D+), du 100km (5000m D+), ou espérer être finisher du 140km. Dans les faits, seulement 10% des participants parviennent généralement à boucler le 140km, notamment à cause des barrières horaires à respecter. Cette année, sur environ 1100 partants 572 ont été classés sur le 70, 174 sur le 100, et 89 sur le 140.

Au niveau du tracé la MB Race fait vraiment la part belle aux paysages, avec le Mont Blanc en vedette. Difficile de ne pas apprécier le décor… pour autant que la météo permette d’en profiter. La plupart des montées se font sur des pistes larges et roulantes mais les pourcentages brûlent les cuisses ! Les pentes à près de 20% ne sont pas rares. Pour les descentes, ça alterne entre pistes rapides et single en sous-bois, parfois avec pas mal de racines et quelques marches naturelles qui demandent de la vigilance. Pour un VTTiste moyen quelques portions se font à pied, mais rien d’engagé à prévoir. Cette année la météo a rendu ces descentes franchement plus compliquées et moins plaisantes avec des passages transformés en bourbiers. Mais dans son ensemble la MB Race est avant tout un challenge physique plus que technique.

 

Récit de course :

 

Vendredi 1er juillet : l’apogée de 10 jours de galère

La MB Race Ultra était mon premier « objectif A » pour cette saison 2016. L’entrainement s’était bien déroulé jusque-là, mais c’était sans compter sur les 10 jours précédents la course.

Jeudi 23 juin, sortie de récupération, je me vautre en descente dans un virage en sous-bois transformé en patinoire par la mousse à cause de l’humidité des dernières semaines. Je connaissais pourtant par cœur la route. Brûlures, mal à la hanche… bref, affûtage sur le bitume à 10j de la course !

Dimanche 26 juin, course XCM à domicile (Bergibike), dans la boue comme depuis le début de saison, mais pas de casse… en course. Aire d’arrivée, vélo appuyé contre la barrière, un concurrent le fait tomber et il tape le pied de la barrière : fissure sur le top tube !

Bilan le lundi 27 juin au matin, vélo en vrac et ma hanche me fait maintenant bien mal à froid le lendemain après mon périple de 80km / 2300m D+ de la veille. Jusqu’au vendredi je fais le nécessaire toute la semaine en jonglant avec les contraintes pour me remettre en état au mieux et juger si le cadre pourra tenir le choc pour la MB Race.

Le vendredi 1er juillet à Megève, retrait du dossard et rapide tour sur le salon. Puis première vraie séance depuis le dimanche précédent pour faire un semblant de déblocage et accessoirement me rassurer sur mon état. Pas de chance, le VTT semble OK, mais après 30 minutes plus moyen de tenir assis. Grosse douleur sur un des points d’appui avec la selle, toujours suite à ma chute j’imagine. Là ça s’engage mal pour le lendemain, je rentre sans insister, je ne peux de toute façon rien faire de plus.
Pour la petite histoire, le rendez-vous chez l’ostéo la semaine après la MB Race m’a remis d’aplomb. Sans doute dû à ma chute, elle m’a trouvé un décalage du bassin de 1,5cm entre les deux jambes. Raison pour laquelle je boitais et n’arrivais pas à trouver ma position assise sur le vélo sans avoir mal. En revanche c’est la confirmation que le cerveau humain est bien fait quand même s’il est « préparé » à réussir : le jour de la course j’ai pu tenir assis 14h00 sans avoir particulièrement mal. Si la tête va, tout va !

Je prépare le vélo et les rations de ravitaillement malgré tout comme si de rien n’était, toujours avec en tête l’idée de boucler le 140km. Je suis venu pour ça et rien d’autre. Repas du soir composé de patate douce et de dinde pour faire le plein de glucides / protéines, une banane en dessert, dernière consultation de la météo pour décider des affaires à porter, et repos.

 

Samedi 2 juillet : « arrête de réfléchir et pédale ! »

4h00 le réveil sonne, je prends mon petit-déjeuner, termine les derniers préparatifs, et direction la ligne de départ. 5h50 je me place dans le SAS prioritaire situé juste derrière le SAS Elites UCI, et maintenant advienne que pourra. 6h00 départ, je fais ce qu’il faut pour commencer sur un bon rythme et ne pas me laisser trop remonter, sans me mettre dans le rouge. Premières bosses, descentes, le rythme est bon, je passe Cordon sans arrêt ravito, place au Jaillet maintenant. 6h40 un flash, cool la photo mais j’ai oublié de sourire… et coup de tonnerre… ok on va ramasser là ! Ça ne manque pas, des trombes d’eau s’abattent. A partir de là il fallait se douter que le terrain qui avait pu un peu sécher ces derniers jours de soleil allait se dégrader assez rapidement. Réflexion avec moi-même : « il pleut, ça tombe bien l’année dernière t’avais pris un coup de chaud… il va y avoir de la boue, pas possible de faire pire que le Roc des Alpes 15j avant… hier tu pouvais pas mettre le cul sur la selle, là par je ne sais quel miracle t’as pas mal… le vélo n’est pas réglé tip top, et alors, 2j avant il était encore en pièces… arrête de réfléchir et pédale ! ». Et à partir de là ça a marché, j’étais conditionné, j’ai pédalé sans réfléchir ! Les seuls trucs que j’avais en tête : boire, manger, surveiller le capteur de puissance.

Profil MB Race Ultra 2016

Profil MB Race Ultra 2016

Difficultés prises les unes après les autres, sans me précipiter : le portage du Jaillet rendu glissant par la pluie (heureusement dans le début du peloton donc sans bouchon, certain ont apparemment dû attendre 30min à cet endroit), le single bien boueux après la Giettaz où tu laissais le vélo faire son chemin (si possible en restant dessus), la dernière descente du 70 vers Megève bien tranquille sur la piste… ah non finalement on refait un tour de toboggan dans la bouillasse et les racines, vive la tige de selle télescopique et vas-y en mode draisienne un pied au sol comme tout le monde. C’est dur, on lâche une énergie folle sur ce terrain, mais finalement j’avance toujours. Megève km 70, Sylvain m’attend avec le ravitaillement, je prends ce qu’il me faut, coup de chiffon et lubrification de la transmission, puis je continue.

Un concurrent qui semblait connaitre le coin m’avait dit à la fin du 70 que « ça sera plus roulant de l’autre côté sur le 100 ». Soit il l’avait fait un jour de beau temps, soit on n’a pas la même définition du mot roulant. Même topo que le 70 finalement : des montées sur pistes qui passent assez bien dans l’ensemble, du brouillard au sommet et des averses, quelques replats où on navigue entre les flaques de boue, et des descentes transformées en cratères boueux dès qu’on quitte les pistes pour aller en sous-bois. J’arrive finalement à Combloux avec déjà 1h15 de retard par rapport à mon temps du 100km de l’an dernier, et il se remet à tomber des seaux d’eau ! C’est déjà dur en temps normal, mais quand tu vois la bifurcation « arrivée 100km / parcours 140km » et que tu ramasses ton énième averse de la journée, il faut être parti avec un seul objectif en tête pour ne pas choisir d’en finir là. Je récupère à nouveau de quoi manger et boire auprès de Sylvain qui m’attendait là, nettoyage puis lubrification de la transmission, et je continue sur le 140.

Arrivée MB Race Ultra 2016 : Finisher 140km !

Arrivée MB Race Ultra 2016 : Finisher 140km !

Et c’est là que la découverte commence : les 2 fois précédentes je me suis arrêté au 100km. Je décide de rester sur la même lancée : ne pas penser à la distance finale et juste pédaler. Mais après 8 à 10km du 140, j’ai le ventre qui commence à être sérieusement en vrac. Plus moyen de manger quoi que ce soit, juste boire de l’eau, et il reste 30km soit environ 3h à faire… ça va être long. Les quelques compagnons de galère que je croise sont bien attaqués aussi. Tant bien que mal je continue d’avancer mais l’affichage de mon Garmin est démoralisant. Plus beaucoup de jus pour finir le D+ : 180w, vitesse de 4-5km/h, les % de la pente me semblent colossaux. A plusieurs reprises le sentier redescend de quelques dizaines de mètres : bénédiction ? Non ! Il faut les remonter ensuite. Je veux juste monter. Arriver au sommet. En finir. Les kilomètres ne passent pas vite à ce rythme mais j’arrive en haut de la Tête de Torraz : plus que le Plan de l’Aar à gravir et ce sera bon. Je viens à bout de cette dernière difficulté, redescente vers Praz-sur-Arly sans prendre de risque, je sens que ma lucidité n’est plus au top. Arrivé sur la route, soulagement, il reste 5km de faux plat montant pour rejoindre Megève. L’arrière chasse sur le bitume, « Merde… pneu crevé ». Contrôle rapide… non le pneu est gonflé… cette fois c’est moi qui suis crevé, je suis sur des œufs, l’hypoglycémie est là, il faut en finir maintenant. 20h15 je passe la ligne d’arrivée, les charmantes bénévoles qui m’avaient encouragé au début du 140 me remettent la médaille : je suis FINISHER de la MB Race Ultra 2016 !

64ème, loin des cadors, mais en étant allé au bout du parcours. La satisfaction de l’avoir fait cette année, dans des conditions pas vraiment favorables. En ayant dépassé les limites de ce que j’avais fait jusque-là à VTT. Et chose folle, en ayant déjà envie d’y retourner pour la refaire dans de meilleures conditions l’année prochaine ! Laissez-moi juste le temps d’avoir moins mal au cul, 140 bornes dans la boue c’est assez radical comme « soin » gommage 🙂

 

Classement et temps de passage MB Race Ultra 2016 :

Tous les classements sont disponibles sur Live Trail : ici…

  • Scratch Hommes 140km : 64/89 classés
  • Catégorie d’âge « Master 1 » 140km : 31/39 classés
  • Environ 1100 partants au départ de Megève
Points de passageCourse
TempsPosition
Megève (départ)00:00:00
Col du Jaillet02:04:5863
Praz sur Arly04:17:1881
Col de Véry06:17:3972
Megève 70km07:04:3580
Plateau de la Croix08:05:1866
Mont d’Arbois08:59:1561
Combloux 100km10:09:5365
Col du Jaillet11:54:5159
Plan de l’Aar12:55:2762
Praz sur Arly13:50:2064
Megève 140km (arrivée)14:17:4364

 

Equipement vestimentaire :

La MB Race Ultra se courre à des altitudes comprises entre 900 et 2000m, le tout en partant tôt le matin et en finissant en fin de journée : en fonction de la météo du jour les températures peuvent assez fortement varier. Cette année, il a par exemple fallu composer avec les nombreuses averses, le brouillard en altitude, et les quelques rayons de soleil autour de midi qui ont malgré tout réchauffé assez rapidement l’atmosphère. Il faut donc choisir le bon équipement pour s’adapter au fil de la journée à cette météo changeante. Mes choix sont détaillés ci-dessous si ça peut servir de guide.

Conditions  météorologiques :

  • 6h00 au départ de Megève : 13°C
  • Mini : 8°C
  • Moyenne : 13°C
  • Maxi : 25°C
  • 20h15 à l’arrivée de Megève : 12°C
  • Couvert tout au long de la journée et averses fréquentes, brouillard en altitude, quelques rayons de soleil autour de midi

Equipement :

  • Cuissard court Assos T.Cento_S7 : pas d’improvisation ici, portez uniquement un cuissard que vous avez déjà employé lors de longues sorties
  • Maillot court
  • Sous-couche de mi-saison Ekoï Morpho Senza sans manche
  • Manchettes
  • Veste coupe-vent Northwave : limite la sensation de froid dans les descentes rapides même si ça ne permet pas de rester totalement au sec
  • Chaussures Sidi Drako : comme pour le cuissard, utilisez uniquement des chaussures déjà éprouvées. J’ajoute une bande anti-ampoule au talon pour éviter les frottements lors des portages : les semelles carbones c’est bien pour pédaler mais ça ne plie pas trop pour marcher…

 

Matériel VTT :

Le parcours de la MB Race Ultra est globalement roulant, mais surtout le dénivelé est conséquent. Un VTT XC semi-rigide carbone 29 pouces pour limiter le poids me semble recommandé, bien qu’un XC tout-suspendu sera à son avantage dans quelques portions descendantes. Le juste milieu pour lequel j’ai opté : monter une tige de selle télescopique pour gagner en aisance dans les parties techniques en descente. Ne pas négliger les pourcentages à affronter, ça grimpe souvent longtemps et raide. C’est très personnel mais en 25×36 j’étais à plusieurs reprises en force à 60rpm. Un petit plateau Rotor Qring de 23 dents (22 en rond) devant n’aurait pas été de refus. Une remarque pour ceux qui roulent en mono-plateau SRAM 11v et envisagent cette course : le 32×42 est bien trop gros pour un VTTiste moyen. C’est dommage de pousser le vélo dès le milieu de l’ascension du Jaillet à cause d’un mauvais choix de braquet.

Mon montage :

  • Grand Canyon CF SLX pesé à 9,7kg (voir le détail)
  • Transmission : double plateaux Rotor Qring ovales 25/38 + cassette 11/36. Un 22/36 devant en 29p serait tout autant adapté pour passer les plus gros pourcentages un peu moins en force
  • Pneus : Rocket Ron 29×2,25 SnakeSkin Tubeless Easy à l’avant + Racing Ralph 29×2,25 SnakeSkin Tubeless Easy à l’arrière, ils ont fait le job, avec un bon ratio rendement sur le roulant / accroche dans la boue pour le Racing Ralph à l’arrière
  • Freins : juste un conseil sur ce point, évitez peut être les disques « light » du genre Ashima Ai2, KCNC Razor, etc. Les descentes ne sont pas engagées mais souvent rapides. Lorsqu’ils surchauffent les disques se mettent à vibrer et le freinage perd en puissance. C’est d’autant plus rapide avec des disques légers qui ont peu de matière pour absorber l’énergie.

 

Nutrition :

C’est un point essentiel à ne pas négliger sur une course aussi longue. Ne mangez et buvez que des produits testés auparavant et dont vous êtes certain de bien les assimiler. Les ravitaillements de la MB Race sont variés en sucré et salé : barres, gels et boisson de la marque Punch Power, bouteilles d’eau, fruits, fromage, saucisson, TUC, etc. A noter par contre que sur le 70km le ravitaillement de Praz-sur-Arly s’est apparemment retrouvé vide à un moment de la course selon le retour d’autres participants. Bien prendre en compte aussi qu’ils sont assez espacés en temps, donc prévoyez en quantité suffisante pour tenir entre deux. 15km c’est rapidement 1h30 pour quelqu’un qui tient une moyenne de 10km/h, mais 7km/h est assez courant à l’arrière du peloton et là c’est 2h00 d’autonomie à avoir. L’organisateur précise d’ailleurs bien qu’il s’agit d’une course en semi-autonomie.

Pour ma part, au réveil à 4h00 avec un départ à 6h00 :

  • 500ml boisson d’attente repartis jusqu’à 30 minutes du départ (recette A. Roche)
  • 1 part de gâteau sport maison (recette J-P. Stefan)
  • 1 banane
  • 25g de Whey + 200ml d’eau

J’avais prévu des ravitaillements perso au 70km à Megève et au 100km à Combloux. Sur la durée de la course j’ai consommé :

  • 3x gourdes 800ml + 3x gourdes 650ml boisson anti-oxydante (recette A. Roche) + gourdes d’eau quand les miennes étaient vides
  • 6x 150g gel compote (recette A. Roche)
  • 8x 25g barre fructo-amande (recette A. Roche)
  • 6x 50g cake sucré (recette A. Roche)
  • 1 comprimé de Sporténine par 1h30 (homéopathie pour lutter contre les crampes)

Du classique que j’utilise à chaque course longue, et dont j’avais déjà testé le résultat avec succès pendant 10h. Pas de chance, ça a bien été pendant 11h environ et après j’ai été pris de crampes à l’estomac. Peut-être trop de sucre accumulé sur la journée ? Une piste serait de prévoir aussi du salé dans mes ravitaillements et de pouvoir alterner. A étudier pour la saison prochaine.

 

Galerie :

Crédit photos : Alban Pernet, Sylvain

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis :

Loïc

Je pratique le VTT Cross Country avec une préférence pour le format Marathon - XCM. Sur VTT XC Blog j’aborde notamment les sujets suivants : récits de courses, réflexions sur l’entrainement en cyclisme, pistes pour améliorer sa pratique, nutrition, tests de matériel et tutoriels.

Vous aimerez aussi...

12 réponses

  1. Ludo dit :

    Encore félicitations pour la MB Race 2016!!! VTTiste depuis à paine 5 ans, j’ai découvert cette course en 2015, et quand tu n’es pas bien préparé, bah c’est rapidement l’enfer!!! En 2015, j’ai bouclé le 50 km de la classic. En 2016, j’ai attaqué l’ultra avec comme simple objectif le 70 (que j’ai fini ). 2017, l’objectif annoncé est le 100km mais officieusement c’est 140!!! Problème pour moi, en normandie difficile de travailler le dénivelé!!!
    Bonne prépa pour ta saison 2017.

    • Loïc dit :

      Salut Ludovic ! Merci et bravo aussi pour ta course 😉 Vu les conditions cette année, prendre le départ et arriver au bout du 70 était déjà un beau challenge ! Pour le 100km, si en 2017 les conditions sont plus clémentes, aucun doute que tu vas y arriver, le terrain était vraiment lent à rouler avec toute cette boue.

      Sinon pour la préparation c’est vrai qu’il faut arriver bien préparé. Et un conseil, si tu vises le 140 officieusement … vise le OFFICIELLEMENT : c’est indispensable de se conditionner pour un seul objectif, aller au bout, sinon à l’arrivée du 100km la tête va s’arrêter là 🙂

      Je vais essayer de partager un plan d’entrainement pour préparer les courses longue distance, ça pourra peut-être te donner quelques idées de séances à adapter pour ta préparation. Je roule parfois en Normandie quand je vais voir de la famille. J’ai réussi à trouver une montée de 8 minutes, c’est court pour s’entraîner à monter les cols c’est certain 😉 L’alternative c’est de rouler face au vent pour travailler en force.

      Bon entrainement à toi aussi et j’espère au plaisir de se croiser sur la MB Race 2017 !

  2. Laurent dit :

    Merci pour ton récit. Ça permet de revivre la course! J’ai également fini le 140, 56eme et 13eme master2. Mais pour ma part, je ne resigne pas pour en chier en 2017!
    Je n’ai malheureusement pas eu le sas prioritaire, faute de références en 2015. Le trafic et les bourbiers ont bien compliqué la course, avec 600 ou 700 concurrents devant moi, au départ. Et la journée sans pouvoir profiter des paysages m’a parue bien longue.
    Je te rejoins sur le choix du matériel: j’étais en Spe Epic, mais l’idéal reste un semi-rigide light, comme le tien. Les 1.5 à 2kgs gagnés sur la monture sont loins d’être négligeables, sur 7000m de D+! Et les descentes sont dans l’ensemble plutôt roulantes, ne nécessitant pas forcément l’apport de la suspension arrière. J’étais en 22×36 (contre 24×36 le reste de la saison), et je ne regrette pas d’avoir changé mon petit plateau!
    Idem pour les choix vestimentaires. J’ai fait la plupart de la course en court, en haut et en bas, avec une sous-couche mi-saison. Pour la nutrition, je suis parti avec 14 pipettes de gel! Et seulement 2 barres de céréales. Aux ravitos, j’aurais principalement rechargé mes bidons (800 et 600ml), j’ai par contre opté pour les pastilles isotoniques PowerBar: très pratiques pour rouler tout du long avec la boisson dont on a l’habitude… d’autant que je n’assimile pas l’eau seule. Sur les derniers ravitos, j’aurais quand même pris du saucisson et des tucs, car le salé manquait! Et 2 pipettes de gel supplémentaires, les 14 que j’ai pris n’étant pas suffisantes!!

    • Loïc dit :

      Salut Laurent , et bien joué pour ta course ! C’est vrai que cette année tout était plombé et il n’y avait pas grand chose qui restait visible autour … Pour le SAS prioritaire, je me suis fait « avoir » aussi en 2015, donc en 2016 j’en ai fait la demande. La course est assez longue pour remonter, mais disons que ça permet de partir avec un trafic plus fluide, au lieu de devoir s’activer dès le début pour doubler.

      Du coup pour 2017, si tu ne fais pas la MB Race, tu as déjà choisi tes nouveaux objectifs ?

      • Laurent dit :

        Pour 2017, je vais probablement me lancer sur le raid des terres noires. Et peut-être refaire le marathon du VeloVert festival. J’avais pris du plaisir cette année, malgré 3 casses de chaine, ayant légèrement tordu mon plateau suite à une remontée de pierre dans une des premières descentes.
        Et pour toi? La MB race je suppose. D’autres plans sinon?

        • Loïc dit :

          Tu es le 2ème à me dire que le Marathon de VV Festival vaut le coup … ça va me tenter à force 🙂
          Sinon pour l’instant j’ai effectivement prévu de retourner à la MB Race et au Grand Raid BCVS, j’aime vraiment ces deux courses. Je regarde aussi du côté de la Sellaronda Hero et de La Forestière puisqu’il semblerait qu’une série regroupant ces 4 courses voit le jour. Comme j’ai déjà prévu 2 des 4 courses, pourquoi pas ajouter les 2 autres pour prolonger le plaisir 😉

  3. Bravo ! Je me lançe dans l’ultra cette année. Tes conseils et descriptifs du parcours sont rassurantes. Merci pour ce chouette article

    • Loïc dit :

      Salut Nicolas, content de voir que l’article peut aussi « aider » quelqu’un avec ton palmarès ! M***e pour ce samedi et peut-être au plaisir de se croiser sur la ligne de départ 😉

  4. Ludo dit :

    Bonjour Loïc,
    Désolé de poster ici, mais je suis un peu désespéré car je ne trouve pas dans ma région ni sur Sallanches. Si dans tes lecteurs quelqu’un pouvait m’aider ça serai cool (j’ai mon stress qui frôle le max!!!). Dimanche j’ai chûté et je viens de m’apercevoir que ma patte de dérailleur est fissurée!!! Pas terrible pour participer à la MB Race!!! Je ne trouve pas cette foutu patte!! Alors si quelqu’un qui se rend à Combloux demain possède la précieuse patte, j’achète!!! Voici la référence de la patte: 02015010 c’est pour un Lapierre Prorace 227 de 2015.

    • Loïc dit :

      Désolé de ta mésaventure =/
      Je viens de relayer ta demande auprès d’un contact Twitter qui roule sur Lapierre, il va regarder. Je ne connais pas son modèle mais ça ne coûte rien !

    • Loïc dit :

      Il vient de regarder, il n’a pas cette pate =/
      Essaie de voir sur les groupes de VTT des réseaux sociaux par exemple ?

      • ludo dit :

        Merci pour ton aide. J’ai inondé les réseaux sociaux et rien! J’espère que la patte tiendra et à moi de piloter comme un chef!!! À demain au briefing.
        Bonne nuit. Moi je prends la route direction Combloux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *